Une manifestation est, à cet effet, organisée à 20h01 au cœur de Paris, à l’appel de nombreuses associations et syndicats marqués à gauche, pour envoyer un message clair au candidat qui aura été réélu.
Peu importe qui sera le vainqueur entre Marine Le Pen, ou le président sortant, les luttes reprendront immédiatement après l’annonce des résultats.
Comme de nombreux Parisiens rencontrés ce dimanche, Marine Vengeon, militante antiraciste engagée pour les droits de l’homme explique que « le [macronisme] n’est clairement pas son choix », mais qu’elle « fera barrage à Le Pen ».
« Après on va lutter et continuer de militer collectivement comme depuis cinq ans », assure la jeune femme pour qui il est « compliqué » d’avoir à « mettre un bulletin Macron dans l’urne ».
La jeune étudiante fait état de « sa peur » après les scores importants des deux candidats d’extrême-droite Marine Le Pen et Éric Zemmour.
« Ce que je crains en particulier c’est de voir réapparaître des milices fascistes dans nos rues », en cas d’accession au pouvoir de Marine Le Pen poursuit l’étudiante qui estime, par ailleurs, qu’Emmanuel Macron « a fait la courte échelle aux idées dangereuses ».
Les Français seront à nouveau appelés aux urnes les 12 et 19 juin prochains pour désigner leurs 577 députés.
Un scrutin crucial qui pourrait, dans l’hypothèse où le président de la République n’obtiendrait pas la majorité, aboutir à une cohabitation, avec un premier ministre d’opposition.
AA
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